- Nouveauté
BRAASTAD x Stéphane Dupuis - Edition Limitée
Découvrez cette nouvelle collaboration entre les cognacs Braastad & l’artiste marseillais Stéphane Dupuis, en partenariat avec le Salon National des Beaux Arts & Caractères paris.
Edition limited à 1862 bouteilles numérotées.
Descriptif
Stéphane DUPUIS
° Marseille, 20-02-1970
Vit et travaille à Marseille
Approche
« Mon travail est une observation de comportements humains d’aujourd’hui. »
Le travail de Stéphane Dupuis commence par la photographie. Avec une attention spontanée, il scrute le tissu urbain de manière intuitive. Dans la phase suivante, il analyse les prises de vue pour y sélectionner les poses qui définissent les connexions entre personnes – ou l’absence de connexion : « Ce sont surtout ces poses, ces interactions ou non interactions entre personnes qui m’intéressent. Si le décor ne contribue pas à l’histoire que je veux conter, je l’élimine. »
Dans ses contes urbains, il représente le citadin contemporain, sans critique, sans jugement, uniquement comme un miroir de la société.
Technique
Le stylo-bille est l’outil central dans l’œuvre de Stéphane Dupuis : « Je fais des lignes et des traits. J’utilise une seule couleur, le bleu, et je ne peux que foncer mon dessin. À aucun moment, je ne peux l'éclaircir. » Cette technique demande donc un travail long et minutieux.
Pour lui, les ‘limites’ de l’outil permettent d’explorer différentes formes graphiques (les gribouillages, les traits unidirectionnels, les chevrons...). Différents types de traits créent les volumes et les matières. Cela résulte en une impression réaliste : « Je perçois ma technique comme une forme d'impressionnisme moderne. »
« J’efface les décors, car mes outils forment le décor de mes contes urbains »
Stéphane Dupuis veut traiter ces sujets contemporains avec des outils contemporains : le stylo-bille, un outil popularisé pour parler du quotidien, et les bombes street art, la peinture de rue pour parler de la rue : « Je suis attaché à la cohérence entre l'histoire que je raconte et comment je la raconte. »
De par son premier outil, Dupuis exprime une belle métaphore de la vie : « On me dit souvent qu'on n'a pas droit à l'erreur lorsqu'on utilise un stylo-bille. Dans la vie, il nous arrive de faire des erreurs. L'erreur est humaine. Et justement je dessine l'humain. »